Communiqués
3 juillet 2024
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3 juillet 2024
Montréal, le 3 juillet 2024 – Dans un mémoire, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) a rappelé l’importance de l’immigration pour le développement socio-économique du Canada dans le cadre des consultations 2024 sur les niveaux d’immigration. La FCCQ a réitéré à l’honorable Marc Miller, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, l’importance de tenir une meilleure concertation des différentes parties prenantes concernant l’immigration permanente et temporaire.
« Compte tenu de l’impact de ses décisions sur notre économie et sur la vie de nombreux Canadiens, il est essentiel que le gouvernement fédéral fasse preuve de plus de transparence quant aux données sur lesquelles il se base afin de déterminer les seuils d’immigration pour les prochaines années. Si nous voulons autant que possible dépolariser et dépolitiser le débat entourant l’immigration, cette transparence permettrait au gouvernement de mieux expliquer les décisions qui seront prises », affirme Alexandre Gagnon, vice-président, Travail et Capital humain à la Fédération des chambres de commerce du Québec.
Récemment, le ministre Marc Miller a signifié son intention de réduire le nombre d’immigrants temporaires présents en sol canadien. Ce nouvel objectif de faire passer le pourcentage de résidents temporaires de 6,2 % à 5 % d’ici 2027 pourrait entraîner une diminution de plus de 100 000 immigrants temporaires au Québec.
Pour la FCCQ, il est essentiel de maintenir une discussion ouverte sur le sujet des résidents temporaires et de porter une attention particulière aux différentes catégories d’immigrants qui sont regroupés sous l’immigration temporaire. Considérant le peu de leviers à la disposition du gouvernement afin de réduire l’afflux de demandeurs d’asile, nous craignons que les travailleurs étrangers temporaires soient la cible privilégiée afin d’atteindre ces objectifs.
« Nous ne pouvons pas confondre les travailleurs étrangers temporaires, les étudiants internationaux et les demandeurs d’asile. Ces catégories d’immigration répondent à des objectifs distincts, nécessitent des ressources différentes et devraient être évaluées séparément. L’impact positif des immigrants économiques sur notre économie a été démontré à de multiples occasions dans notre histoire. Toute diminution substantielle de leur apport amènerait des pénuries de main-d’œuvre plus importantes compromettant la vitalité et la compétitivité de nombreuses industries », a conclu Alexandre Gagnon.
Mémoire
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