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20 mai 2025

Postes Canada : la FCCQ appelle à une intervention immédiate pour éviter la grève

La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) presse le gouvernement fédéral d’intervenir immédiatement pour éviter un arrêt de travail chez Postes Canada. Elle demande la mise en place d’une médiation spéciale, l’arrêt des moyens de pression et, si nécessaire, un arbitrage dans un délai de 90 jours.

Moins de six mois après une grève de 32 jours ayant paralysé une partie du pays et forcé le ministre fédéral du Travail à ordonner la reprise du travail jusqu’au 22 mai, il est impensable de replonger les entreprises et la population canadienne dans une nouvelle impasse. La conjoncture économique demeure fragile et un arrêt de travail entraînerait des retards, des hausses de coûts et, dans certaines régions, une paralysie partielle des activités faute d’alternative à Postes Canada.

« Un nouvel arrêt de travail nuirait directement à la vitalité économique du Québec et du Canada. Le gouvernement doit tout mettre en œuvre pour éviter une nouvelle crise à Postes Canada. Les impacts économiques seraient considérables, particulièrement pour les PME, le commerce en ligne et les régions les plus isolées. La résolution sans arrêt de travail du conflit est premier test important pour le gouvernement Carney, qui a fait de l’économie sa priorité », souligne Véronique Proulx, présidente-directrice générale de la FCCQ.

 

Un cadre législatif à moderniser

La FCCQ invite également le gouvernement à revoir en profondeur le Code canadien du travail afin de protéger nos chaînes d’approvisionnement et de favoriser des ententes durables. Les mécanismes actuels ne suffisent plus à prévenir les conflits et mettent invariablement l’économie canadienne à risque. Le rapport du commissaire Kaplan, publié le 15 mai dernier, souligne la fragilité financière de la société d’État et ses recommandations risquent d’affecter les relations de travail et de générer d’autres conflits à court terme.

« Le modèle actuel favorise un cycle répétitif de grèves systématiques suivies d’arbitrages imposés.  Il est temps de moderniser les règles pour permettre la négociation d’ententes durables, stables et équilibrées. L’économie ne peut pas rester à la merci de conflits récurrents dans les services publics essentiels », conclut Mme Proulx.

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