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9 mai 2025

La FCCQ presse Ottawa d’imposer un moratoire immédiat sur les restrictions au Programme des travailleurs étrangers temporaires

Alors que de nouvelles données révèlent une hausse du taux de chômage et des postes vacants, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) exhorte le gouvernement fédéral d’imposer sans délai un moratoire sur les restrictions imposées à l’automne 2024 au Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET), qui nuisent gravement à la compétitivité des entreprises québécoises.

Depuis l’entrée en vigueur de ces restrictions, les effets concrets sur le terrain sont alarmants. Incapables de renouveler les permis de travail de nombreux travailleurs étrangers temporaires (TET) – parfois en emploi depuis plusieurs années – plusieurs entreprises n’ont d’autre choix que de réduire leurs activités. Ce ralentissement freine la relance économique et compromet la compétitivité de plusieurs secteurs clés.

 

« Durant les 36 jours de campagne, les entreprises ont exprimé à maintes reprises aux candidats les difficultés qu’elles éprouvent depuis les restrictions imposées au Programme des travailleurs étrangers temporaires. L’une des premières initiatives économiques de ce nouveau gouvernement doit être de décréter un moratoire sur les limitations du programme, afin de permettre aux entreprises de faire face aux nombreux défis actuels et de maintenir la vitalité économique des régions », affirme Véronique Proulx, présidente-directrice générale de la FCCQ.

 

La FCCQ souligne que le taux de chômage a atteint 6 % – son plus haut niveau depuis octobre 2017 – tandis que le taux de postes vacants a augmenté de 5,1 % au 4e trimestre de 2024. Ces données confirment que les travailleurs récemment disponibles sur le marché du travail ne peuvent pas, à court terme, combler les postes laissés vacants par les TET, particulièrement en région.

 

La FCCQ rappelle que les chambres de commerce, ainsi que plusieurs associations sectorielles, entreprises et partenaires économiques régionaux, ont exprimé à plusieurs reprises leur appui à un moratoire immédiat. Devant l’urgence de la situation, un signal fort du gouvernement fédéral est attendu. C’est la stabilité de milliers d’entreprises et de la vitalité économique de l’ensemble des régions du Québec qui sont en jeu.

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