Communiqués
10 novembre 2025
Communiqués
10 novembre 2025
La FCCQ s’attend à ce que le gouvernement agisse rapidement sur les quatre priorités des entreprises québécoises :
« La vision présentée par le premier ministre Legault rejoint plusieurs de nos priorités économiques. Le gouvernement reconnaît à juste titre l’urgence d’agir. On comprend que certains grands projets stratégiques nécessiteront du temps, mais plusieurs leviers peuvent être activés dès maintenant. Le premier ministre peut, dès aujourd’hui, favoriser le contenu local dans ses contrats publics, assurer la rétention de nos travailler étrangers et réduire le fardeau administratif des entreprises. Si on veut garder nos entreprises ici, il faut leur donner les conditions gagnantes », affirme Véronique Proulx, présidente-directrice générale de la FCCQ.
La FCCQ salue la volonté du gouvernement de développer les secteurs de la défense et des minéraux critiques et stratégiques (MCS). En investissant dans ces filières d’avenir, le Québec pourra renforcer son expertise, structurer une chaîne d’approvisionnement et générer des retombées économiques dans les différentes régions du Québec.
Le Québec compte sur les quatre secteurs stratégiques en défense : le naval, l’aérospatial, le terrestre, ainsi que la cybersécurité et l’IA. Le gouvernement devra supporter les investissements de nos entreprises et s’assurer qu’elles aient le talent nécessaire pour réaliser leurs projets.
La FCCQ rappelle que l’accélération des projets miniers sera aussi un critère de succès. Aujourd’hui, selon les données de l’Institut Fraser, le Québec a dégringolé au 22e rang dans le classement minier mondial, loin derrière la Saskatchewan (7e) et Terre-Neuve-et-Labrador (8e).
En réaction aux tarifs et aux menaces, le gouvernement fédéral a annoncé récemment une politique « Achetez canadien » qui entrera en vigueur en novembre. Bien que souligné dans l’annonce aujourd’hui, la FCCQ rappelle que le gouvernement devra emboîter le pas rapidement en se dotant d’une politique d’approvisionnement préférentiel plus ambitieuse, tant aux niveaux québécois que municipal. Tant que le critère du plus bas soumissionnaire sera la norme, nos gouvernements continueront de s’approvisionner à l’étranger alors que des alternatives locales existent, que ce soit en infrastructures, en technologies, en santé ou en agroalimentaire.
Le défi numéro un des PME est le manque de main-d’œuvre locale qualifiée. Pour assurer la stabilité et la croissance de nos entreprises, le Québec aura besoin de 106 000 nouveaux travailleurs issus de l’immigration à chaque année pour les quatre prochaines années. La FCCQ demande aussi au gouvernement du Québec de négocier avec le gouvernement fédéral une entente permettant de maintenir les travailleurs étrangers temporaires déjà en emploi au Québec.
Enfin, la FCCQ réitère que la richesse du Québec passe par celle de ses 17 régions. Leur vitalité dépend notamment d’infrastructures stables en modernes qui permettent d’accéder à de nouveaux marchés, la mobilité de la main-d’œuvre et la qualité de vie de la population.
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