Énergie et environnement

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5 juin 2025

Projet de loi n° 69 | Une réforme nécessaire du secteur de l’énergie minée par la hausse des tarifs d’électricité, selon la FCCQ

La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) dénonce la décision du gouvernement du Québec d'amender, à la dernière minute et en pleine crise des tarifs douaniers, son projet de loi 69 sur l'énergie afin de hausser les tarifs d'électricité des entreprises québécoises. La FCCQ demande d'abandonner cette hausse afin de préserver la compétitivité de nos entreprises.

« La dernière chose dont nos entreprises ont besoin en ce moment, c’est un nouveau choc tarifaire, imposé par leur propre gouvernement. Les amendements apportés au projet de loi 69 en toute fin de session parlementaire viennent confirmer que ce sont nos entreprises qui paieront la note. Que ce soit pour plafonner les tarifs résidentiels, payer les nouveaux projets de production, financer les ententes avec les Premières Nations, chaque fois, ce sont nos PME et nos industries à qui on enverra la facture. On ne peut pas toujours alourdir le fardeau tarifaire, fiscal et règlementaire de nos entreprises sans que ça ait un impact sur notre économie », déplore Véronique Proulx, présidente-directrice générale de la FCCQ.

La FCCQ rappelle que la récente décision de la Régie de l’énergie était claire : imposer une hausse massive aux entreprises pour subventionner encore davantage la clientèle résidentielle n’était pas justifiée. La Régie avait réduit de 1,6 % la hausse pour le secteur industriel et de 0,3 % pour le secteur commercial, une décision qui avait été saluée par le milieu économique.

La FCCQ demande de renoncer à hausser les tarifs d’électricité des entreprises. La crise des tarifs douaniers vient s’ajouter à la longue liste de raisons qui justifient de ne pas pénaliser davantage les entreprises qui subissent déjà l’inflation et des coûts d’exploitation plus élevés que jamais. Le coût compétitif de notre énergie propre est l’un des rares leviers de compétitivité qui permet d’attirer et de retenir des investissements privés au Québec, surtout dans un contexte d’incertitude à l’échelle mondiale.

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