Main-d'œuvre et immigration

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21 décembre 2020

Industrie de la construction: Une plus grande flexibilité réglementaire pour s’attaquer à la pénurie de main-d’œuvre

Après deux années de discussions, le gouvernement du Québec ainsi que la Commission de la construction du Québec (CCQ) ont proposé des modifications au projet de règlement sur la Loi sur les relations du travail, la formation professionnelle et la gestion de la main-d’œuvre dans l’industrie de la construction. Selon la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), cette annonce arrive à point nommé, car le secteur de la construction est au cœur du plan de relance économique du Québec. Par ailleurs, la FCCQ tient à saluer l’annonce de ces mesures historiques et se montre enthousiaste à l’effet de celles-ci dans le milieu de la construction.

Faciliter le recrutement ainsi que le développement de compétences :

« Actuellement, la pénurie de la main-d’œuvre dans le domaine de la construction est évaluée à 20 000 travailleurs par année. Considérant l’importance vitale de ce secteur au sein de l’économie québécoise, il est essentiel de limiter les barrières et d’encourager le recrutement et la formation de travailleurs. Depuis plusieurs années, les entrepreneurs critiquent la rigidité du règlement qui limite le recrutement de nouveaux employés et qui restreint l’acquisition des certifications », a déclaré Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

Certaines balises limitent inutilement les tâches pouvant être effectuées par les travailleurs qui en ont pourtant les compétences et accentuent les coûts et la rareté de main-d’œuvre dans l’industrie. Les modifications suggérées par la CCQ et le gouvernement facilitent la reconnaissance des compétences acquises en dehors de l’industrie, ce qui permet d’alléger de 35% la durée de formation. Cela simplifie la réorientation de carrière vers le secteur de la construction pour les personnes qui désirent réintégrer le marché de l’emploi. Il s’agit d’un élément phare du Programme d’aide à la relance par l’augmentation de la formation (PARAF) du gouvernement du Québec, adapté aux besoins de recrutement du milieu de la construction.

Souplesse dans la certification : L’intégration de l’approche alternance travail-étude

En ce qui concerne les modifications suggérées pour la formation, la FCCQ salue l’intégration de l’alternance travail-étude ainsi que la possibilité de permettre à un compagnon d’avoir deux apprentis sous sa tutelle. Ces assouplissements faciliteront le recrutement et permettront une meilleure rétention des employés.

Une augmentation de la productivité

« Plus de flexibilité ne signifie pas un processus moins rigoureux. Au contraire, il s’agit d’augmenter la productivité et d’assurer une relève des travailleurs et des entrepreneurs dans ce secteur qui connait un déficit important d’employés. Ces modifications proposées devraient donc permettre une augmentation de l’efficacité sur les chantiers de construction du Québec », a conclu Charles Milliard.

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