Communiqués
25 novembre 2025
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25 novembre 2025
« Les entreprises québécoises, des PME jusqu’aux plus grandes, sont affaiblies par la guerre tarifaire, par l’incertitude et par le poids de nos taxes et impôts trop élevés par rapport à nos concurrents. La réduction des cotisations sur la masse salariale pour 2026 et la bonification des mesures d’amortissement accéléré viendront alléger ce fardeau et stimuler l’investissement. Ces mesures devront sans tarder s’accompagner d’une politique Acheter québécois pour nos contrats publics et du maintien des travailleurs étrangers temporaires pour vraiment redynamiser notre économie. Notre déception principale est le détournement du surplus du Fonds vert : ce sont des sommes payées par nos industriels qui doivent servir à la décarbonation », affirme Véronique Proulx, présidente-directrice générale de la FCCQ.
Le congé temporaire de cotisation au Fonds des services de santé pour certains secteurs précis comme la forêt est un signal positif, mais sera loin de suffire à l’ampleur de la crise qui les affecte. L’effet combiné des tarifs, du ralentissement du marché immobilier américain et de l’échec de la réforme du régime forestier nécessitera un effort gouvernemental plus important.
La FCCQ signale que, outre les besoins de liquidités pour les secteurs subissant directement les pertes de contrats liées à la guerre tarifaire, nos entreprises ont besoin de trois autres mesures qui ne se retrouvent pas dans la mise à jour budgétaire :
La FCCQ dénonce la volonté du gouvernement de détourner 1,8 milliards de dollars accumulés dans le Fonds d’électrification et de changements climatiques (FECC) pour les diriger vers le Fonds des générations.
Ce sont les entreprises, notamment les grands industriels, qui acquièrent des droits d’émission du marché du carbone et qui contribuent à financer, de façon substantielle, le FECC. En retour, le FECC doit servir à réaliser des projets concrets de décarbonation et d’électrification par l’entremise de programmes prévisibles. Détourner ces sommes à d’autres fins va directement à l’encontre des besoins des entreprises qui doivent décarboner leurs opérations, entre autres pour demeurer compétitif sur les marchés internationaux.
La FCCQ rappelle que la moyenne des exportations québécoises subit des tarifs de 5,3 %, alors que la moyenne canadienne n’est que de 3 %. Seule l’Ontario fait face à des tarifs encore plus élevés. Les entreprises québécoises sont particulièrement touchées en raison de l’importance dans plusieurs régions de secteurs visés par les tarifs sectoriels américains:
Cela fait donc particulièrement mal dans des régions comme le Saguenay–Lac-Saint-Jean, la Côte-Nord, la Mauricie, le Centre-du-Québec et les Laurentides.
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